vendredi 19 août 2011

« Le laid c’est le beau »



J'ai été salope, j'ai pris une
photo moche

 Genre ça.
 
Le truc là. Jesse Eisenberg. Le mec qui joue dans The Social Network, mais aussi et surtout dans…  Zombieland, qui contrairement à ce qu’on pourrait penser, est une réflexion très profonde sur la culture américaine et la place des relations humaines dans nos vies modernes (je déconne, en fait c’est juste un film de zombies avec du sang et des tripes qui dégoulinent) Il ressemble à un gros geek loser mais en vrai il est super beau. (En vrai dans le film, j’suis pas allée vérifier sur place.)
Donc le film. Le monde est envahi par une épidémie de zombisme déclenchée à partir d’un hamburger contaminé (je vous avais bien dit que c’était une réflexion profonde sur la société de consommation américaine) et l’un des survivants est un étudiant, et comme par hasard un sympathique asocial, qui a réussi à survivre grâce à la mise au point de règles du type « toujours se méfier des toilettes » et grâce à une endurance extraordinaire. Le film commence très bien puisque notre cher Jesse Eisenberg se voit obligé de trucider sa super bombe blonde de voisine de palier (le cliché parfait, trop mignonne) qui s’est transformée en zombie au moment précis où il allait réussir à l’embrasser. Ensuite il rencontre un mec avec un chapeau de cow-boy qui veut absolument manger un Twinkie, il voit (brièvement) Bill Murray et après une super jolie fille l’embrasse (mais c’est peut-être parce qu’il est le seul être humain non zombie à ne pas porter de chapeau ridicule). Sinon il se passe plein d’autres trucs mais je vous invite à le voir pour ça ;)


Tout ça pour dire que ce film nous pose de grandes questions philosophiques :
1)     C’est quoi un Twinkie ?
2)     Pourquoi au début le héros on le trouve moche et à la fin on le trouve beau ?
3)   Pourquoi le film au début on voulait faire notre lecteur de Télérama (non, tous les lecteurs de Télérama ne sont pas des sales élitistes, je sais) et à la fin on est à fond dedans ? (et encore, à la base, on voulait pas le voir ce film)

Réponses possibles :

1)     C’est ça. Et oui, ça donne pas envie.

      









      2) – 3)  Contrairement à ce qu’on pourrait penser, mon taux d’alcool n’a pas évolué au cours de la soirée. On se contentera donc de dire que le film et son héros sont particulièrement attachants.

 
Ça n’a rien à voir avec le vrai « le laid c’est le beau » de Hugo et confrères, tout simplement parce que je suis pas qualifiée pour parler du romantisme. Mais je suis comme tout le monde, j’aime bien ce tableau.

Caspar David Friedrich
Le voyageur au dessus de la mer de nuages




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